L‘indemnité kilométrique à vélo est limitée à 200 euros par an et par salarié.
La fameuse indemnité kilométrique vélo censée inciter les salariés utiliser leur vélo pour aller au travail est fixée à 25 centimes d'euros par kilomètre.
Très attendu, ce montant est paru au Journal Officiel. Il correspond aux promesses de Ségolène Royal en septembre dernier. Annoncée en fanfare en 2014 mais largement amendée par les députés par la suite, cette disposition prévue par la loi sur la transition énergétique reste facultative pour les employeurs qui sont libres de la proposer ou non à leurs salariés.
En décembre dernier, ce coup de pouce fiscal et financier avait été plafonné par la loi à 200 euros par an et par salarié. Au delà de 200 euros, les indemnités kilométriques ne sont plus exonérées d'impôt et de cotisations sociales.
À l’échelle mondiale, l’augmentation radicale de l’utilisation du vélo en ville ferait économiser 24 000 milliards de dollars à la société.
L’Institute for Transportation & Development Policy en partenariat avec la UC Davis publient un rapport qui invite les villes à favoriser la mise en place d’infrastructures pour encourager l’utilisation de vélos. Au delà de l’impact environnemental (11 % d’émissions de CO2 en moins d’ici 2050 selon leurs estimations), augmenter radicalement les déplacements en vélos en ville permettrait une économie globale à hauteur de 24 000 milliards de dollars. Pour arriver à ce chiffre, les chercheurs ont pris en compte une quantité de variables publiques et privées allant de l’impact sur le coût de la santé et les coûts d’opération pour les villes. Les municipalités pourraient réaliser des économies en matière d'infrastructure. Un exemple simple : la réduction de la demande en espace de stationnement pour véhicules .
Développer les pistes cyclables et les parkings à vélos est une nécessité. C'est aussi mettre en place des systèmes de vélos partagés. Plus qu’un aménagement urbain « pro-vélos », il est aussi question de culture. Réussir à faire augmenter le ratio de vélos par habitant passe par montrer aux cyclistes qu'ils peuvent circuler à vélo en toute sécurité.
Pour améliorer la multi modalité, Ford passe par le vélo
Le constructeur automobile a dévoilé un concept de vélo électrique pliable relié à une application, et qui permet de rationaliser ses déplacements en choisissant le meilleur mode de transport au meilleur moment, puis en l'effectuant plus simplement. Le but : se positionner comme un fournisseur de services de mobilité.
Le « vélomobile », mode de déplacement écologique et partagé. Aujourd’hui, une jeune pousse canadienne désirant changer la manière dont nous nous déplaçons en milieu urbain redonne une seconde vie à ce curieux véhicule. Ils développent un réseau de « vélomobiles » adaptés à l’environnement urbain. . Le vélomobile est une bicyclette à trois roues, protégée par une carrosserie et dotée d’une assistance électrique. Il peut emprunter la route ou les pistes cyclables.
