dimanche 10 décembre 2017

LE COVOITURAGE LOCAL




Pour le travail, les loisirs, les soins, nous sommes amenés à bouger, à nous déplacer. Comment se déplacer sans moyen personnel de locomotion, sans dépenser trop d’argent et en étant éco-responsable.
Certaines collectivités ont développées des  actions en faveur de ce dispositif qui vise tant à réduire les émissions de gaz carbonique - les récentes lois confiant un rôle en termes de développement durable aux autorités organisatrices de mobilité (AOM), mais aussi créer une complémentarité, notamment dans les zones rurales et péri-urbaines, avec les transports en commun et desservir ainsi les zones enclavées.
L’article publié par la caisse des dépots des territoires nous donne un exemple de ce qui peut se faire
« 18 km, c'est en moyenne le trajet effectué via le covoiturage local testé en Essonne (91) »
https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Experiences/Experiences&cid=1250280150706&nl=1
« Il existe plusieurs manières d’agir » pour les collectivités, a rappelé Jean Robert, du Cerema, qui a présenté pour sa part une étude réalisée à partir de douze services de covoiturage mis en place par des collectivités : l’auto-stop organisé, en complément des transports en commun sur un territoire périurbain ; la mise en relation des conducteurs et passagers via une plateforme ou une application mobile ; ou une ligne de covoiturage (en desserte pôle à pôle). La mise en place d’aires de covoiturage, souvent sur des parkings déjà existants, est aussi une solution couramment employée.
 "C’est pour créer une dynamique sur le territoire et impulser un changement de pratiques des Essonniens vers des modes de déplacements plus sobres en carbone, que le département a lancé "Le printemps du court-voiturage", explique la directrice des transports et de la mobilité, Patricia Bazin.


Le Guide technique et methodologique « Développement du covoiturage régulier de courte et moyenne distance » de l’ADEME donne aussi des idées de réalisation
http://www.ademe.fr/developpement-covoiturage-regulier-courte-moyenne-distance

Sur les règles du co-voiturage lire l’information réglementaire proposé par
service public :  Voyage en covoiturage
Les passagers et le conducteur sont des particuliers qui n'exercent pas leur activité dans un cadre professionnel. Leur relation est régie par le droit des contrats, les règles habituelles de protection des consommateurs ne s'appliquent pas. Toutefois, les règles sont différentes si un professionnel, via son site internet, met en relation le conducteur et les passagers contre rémunération.
• Voyager en covoiturage  par le Ministère chargé de l'économie
 
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/voyager-en-covoiturage
• Covoiturage : définition, fonctionnement, assurance, litiges,... par l’Institut national de la consommation (INC)https://www.conso.net/content/le-covoiturage-quelques-conseils-avant-de-se-lancer
• Quelle assurance pour pratiquer le covoiturage ?https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31403

Pour les sites internetwww.blablacar.fr; covoiturage.gard.fr ; vadrouille-covoiturage.com ; www.idvroom.com ; covoiturage-libre.fr ; www.karos.fr

lundi 4 décembre 2017

"OBJECTIF ZERO PHYTO" A SALINDRES


Jugés longtemps indispensables, les pesticides sont désormais au centre des préoccupations environnementales de santé publique. Les études confirment que l’exposition à la campagne est deux fois plus importante qu’en ville. Elles mettent aussi en évidence que les conséquences de l’inhalation des pesticides (contenus dans l’air) sont plus graves que celles consécutives à leur ingestion orale par l’eau ou les aliments.
 La loi relative à la transition énergétique interdit l'usage des produits phytosanitaires sur les voiries à compter du 1er janvier 2017. La
loi Labbé a fixé, elle, au 1er janvier 2020 l'abandon total de ces produits par l'État, les collectivités locales et établissements publics dans les espaces verts, promenades et forêts.https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?numJO=0&dateJO=20140208&numTexte=1&pageDebut=02313&pageFin=02313

Salindres vient d'adhérer à une charte régionale qui prévoit l'abandon total des produits phytosanitaires.
A Salindres, ces types de produits vont progressivement devenir proscrits. La commune a fait le choix de solutions alternatives : elle va pratique une politique d'entretien des rues, chemins, espaces verts sans utiliser de désherbants.


La charte régionale “Objectif Zéro Phyto dans nos villes et villages” est proposée aux collectivités de la région qui s’engagent à réduire leur utilisation de pesticides. Elle est portée par la FREDON Languedoc-Roussillon (structure animatrice), la Préfecture de région, l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, l’Agence Régionale de Santé et la Région Occitanie.http://www.fredonlr.com/jevi/actualites/2017/04/06/charte-regionale-objectif-zero-phyto-appel-a-candidatures-2017/
La municipalité s'est en effet engagée dans le niveau 2 de cette charte Désherbage chimique seulement dans les cimetières et les stades.
La commune de Salindres vient d'obtenir le label national "Objectif Zéro Phyto" pour son entretien sans pesticides.
 
Jeudi 07décembre, à Gruissan un  conseiller municipal recevra  le prix - symbolique - de deux rainettes pour la récente adhésion de la Ville à la charte régionale “Objectif zéro phyto dans nos villes et nos villages”, inspirée du label Terre saine mis en place par le ministère de l'Écologie.
Le label Terre saine qui récompense l'abandon total des produits phytosanitaires sera peut être pour bientôt?

Si la Mairie et ses employés font un effort dans ce sens
L’Objectif : “zéro phyto” dans les jardins des particuliers devrait être aussi la régle dans notre commune. Tous les utilisateurs de pesticides (agriculteurs, collectivités, gestionnaires d’infrastructures et particuliers) devaient se mobiliser pour mettre en œuvre des solutions alternatives sans pesticides afin de préserver les ressources en eau, la biodiversité et la santé des personnes.

17 millions de Français qui cultivent un bout de jardin, un potager, ou qui entretiennent soigneusement leur pelouse utilisent des pesticides. Au total, le million d’hectares de jardins, privés ou collectifs, reçoit chaque année 5 000 tonnes d’herbicides, de fongicides et d’insecticides.

Voila quelques  informations techniques utiles :
• Plaquette
http://fr.calameo.com/books/000222592a00c7a34992a
• Le site https://www.jardiner-autrement.fr/
Des informations techniques utiles :
• le site
http://www.ecophytozna-pro.fr/
• site CNFPT : http://video.cnfpt.fr/formation
• le label Terre Saine, mis en place par le ministère de l’écologie, qui permet de valoriser votre démarche 0 phyto http://www.developpement-durable.gouv.fr/S-inscrire-au-label