Autour de
François Hollande, ministres, parlementaires, syndicats, collectivités,
entreprises et ONG se sont réunis jeudi 27et vendredi 28 novembre 2014 à Paris
pour la 3e conférence environnementale.
Le
but : fixer le cap "écologique" pour les douze prochains mois,
avec en point de mire, fin 2015, la 21e conférence climatique mondiale dont la France sera
l’hôte. Alors que le projet de loi sur la transition énergétique est
examiné au parlement, de nombreuses pistes vont être discutées
lors de ces 48 heures. Avec un objectif : faire de la France la
"nation de l’excellence environnementale".
Favoriser le bio dans les champs et les assiettes
La
France a mis en place depuis une dizaine d’années le crédit d’impôt en faveur
de l’agriculture biologique, qui bénéficie aux exploitations dont 40 % au
moins des recettes proviennent du bio. Il pourrait être prorogé
de trois ans à compter de 2015, et donc courir au moins
jusqu’en 2018.
À
l’autre bout de la chaîne alimentaire, les autorités veulent promouvoir
la nourriture "bio" dans les cantines des administrations,
des entreprises, des écoles ou des hôpitaux. Le ministère de l’Agriculture veut
donc mettre en place un guide pour inciter les cuisiniers à s’approvisionner
en produits «de qualité».
Informer le grand public sur les risques des pesticides
Le
gouvernement a récemment décidé d’interdire l’utilisation de pesticides dans
les espaces verts publics à partir de 2016. Mais pour que le grand public
s’empare davantage du sujet, une campagne d’information
rappelant leur impact sur l’environnement et la santé sera lancée, ainsi qu’un
dispositif de surveillance des pesticides dans l’air ambiant.
Étudier les perturbateurs endocriniens dans les produits
usuels
Les
perturbateurs endocriniens, substances pouvant dérégler le système hormonal,
sont dans le viseur. Car leurs effets coûtent cher : environ 4 milliards
d’euros par an au système de santé français, selon les
estimations. L’Etat souhaite insérer un message
d’information les concernant dans le carnet de maternité. Leur interdiction
éventuelle dans les produits d’hygiène et cosmétiques va aussi faire l’objet
d’une étude.
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