dimanche 8 février 2015

NOTRE COMMUNE EST ELLE EN DANGER ?

 


Un rapport préconise la suppression des 36000 communes françaises



Un rapport du commissariat général à l'égalité des territoires jette un pavé dans la mare : il ne préconise pas moins que la dissolution à terme des 36 000 communes de France dans près d'un millier d' ‘intercos', qui seraient élus au suffrage universel.

Le commissariat général à l'égalité des territoires (CGET), dans un rapport publié le 21 janvier dernier, a jeté un pavé dans la mare : il ne préconise pas moins, entre les lignes, que la dissolution à terme des 36 000 communes de France dans près d'un millier d' ‘intercos', qui seraient élus au suffrage universel.

Tout juste en place depuis fin mars 2014, et placé sous la tutelle du premier ministre, le CGET a été sollicité par le gouvernement en juin dernier, pour apporter son expertise sur les pistes de « rationalisation des intercommunalités », l'un des objectif du projet de loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République Dans ce texte, le gouvernement n'a eu de cesse de défendre l'élévation de 5 000 à 20 000 habitants le seuil pour les intercommunalités. Une disposition que les sénateurs ont d'ores et déjà rejetée, à une large majorité, lors de l'examen du projet de loi adopté le 27 janvier dernier.

Or, ce rapport du CGET conforte avec force la position du gouvernement puisqu'il préconise également que ce seuil de 20 000 habitants soit « considéré comme un plancher ». Derrière cette mesure, un objectif : la « mutualisation des moyens ». Cela pourrait concerner près de 14 millions d'habitants qui vivent actuellement dans des intercommunalités de moins de 20 000 habitants.

Mais le rapport va plus loin. Il suggère que le nombre total d'intercommunalité ne devrait pas être supérieur à 1000 (2108 actuellement) et encourage, par conséquent « la fusion de communes », « et surtout les créations de communes nouvelles ».

Public Sénat – ven. 6 févr. 2015



 

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